Historique de l’entreprise

Thierry Bitard, charentais, fils de pêcheur, va faire ses études au lycée maritime de la Rochelle. Il a travaillé avec son père et son frère dans la pêche, la civelle et la mytiliculture à Charron. C’est en 1992 qu’il a l’opportunité d’acheter les concessions maritimes au large de Saint Brévin « Banc du Nord ». Il peut s’installer à la Plaine sur Mer à l’âge de 22 ans. Il a travaillé sur les deux sites jusqu’en 1998 où il a cédé à son frère l’activité de Charron pour se développer entièrement à celle de la Plaine sur Mer.

Une tradition familiale qui se développe…

C’est au début de l’année 1999 qu’il va créer une société « EARL » avec Nelly, son épouse, associée exploitante. Nous avons acheté un établissement dans la zone conchylicole pour obtenir un numéro sanitaire qui nous permettait la purification et la vente de nos coquillages.

Nous avons créé nous-même notre clientèle (GMS, poissonneries, grossistes, restaurateurs) et depuis 2016, nous avons ouvert notre établissement au public. Cela nous a permis de créer une nouvelle clientèle de proximité ainsi que les vacanciers.

Les plus curieux découvrent un métier de la mer en direct de la cabane au moment de la préparation du coquillage (lavage, calibrage, débyssussage = enlever le byssus pour une moule prête à cuire, pesage et emballage) nous avons un échange direct avec eux !

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L’histoire se répète…

Notre fils Simon nous a rejoint dans l’entreprise depuis le 1er septembre 2017, après avoir obtenu son bac professionnel « cultures marines » en juin 2017 à la MFR de Challans. Il est devenu chef d’équipe depuis le 1er janvier 2018. La relève est assurée …

Après 4 ans dans l’entreprise, Simon quitte son rôle de chef d’équipe et sera associé en septembre 2021 avec ses parents. Depuis le 30 août 2021 Simon a rejoint la SCEA Néthymoules Bitard officiellement comme « associé ». Il fera comme son père : il deviendra chef d’entreprise, à l’âge de 22 ans !

Nous sommes fiers de pouvoir lui transmettre car nous n’avons pas eu l’occasion comme la plupart d’entre nous dans ce métier de reprendre la suite de nos parents…

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Moules de Bouchot à La Plaine-sur-Mer : Des histoires autour de la naissance de la moule de bouchot

La plus probable estime sa naissance à l’année 1235. Son père, l’Irlandais Patrick Walton échoué sur les côtes françaises, devait trouver de quoi se nourrir. Il plaça dans la mer des filets de pêche tendus entre des pieux dans le but de capturer des oiseaux comestibles, et s’aperçut rapidement que de jeunes moules se fixaient au bas des pieux et se développaient au gré des marées.

La culture de la moule de bouchot était née. Le terme « bouchot » vient de la contraction des mots gaéliques désignant bout (« clôture ») et choat ou chot (« bois ») : clôture en bois. Une moule de bouchot se doit de passer par différentes étapes de culture pour mériter son appellation. Eh oui, n’est pas de moule de Bouchot qui veut !

Dès sa naissance au début du printemps, le bébé moule se fixe à des cordes tendues horizontalement, c’est le captage ; puis ces cordes sont disposées sur des portiques en bois pour que le naissain se développe jusqu’à la fin de l’été.

En septembre, l’élevage démarre : les cordes sont enroulées autour des bouchots et protégées des crabes et autres prédateurs. La moule grandit pendant l’hiver et le printemps. Elle est bichonnée, câlinée, protégée des tempêtes, des algues et des parasites.

Un an au moins est passé et c’est l’époque de la cueillette. La moule est prête à être cueillie avec soin entre mai et février. La voilà consacrée véritable moule de Bouchot.